Carnet de Voyage « Rodez » : La Ville, son Patrimoine et ses Musées 1


 

Carnet de Voyage « Rodez »

 

Préfecture de l’Aveyron, Rodez est une ville étonnante, et en l’écrivant je m’aperçois à quel point elle m’a laissé un souvenir impérissable. Le musée Soulages, son centre ville historique avec sa majestueuse cathédrale Notre Dame de Rodez, ses musées et espaces d’exposition… tout ce que j’ai pu y voir en une demi-journée ne m’a donné qu’une envie c’est d’y retourner. Commençons par l’objet de ce voyage qui, vous vous en doutez, était le musée Soulages. Comme beaucoup d’entre vous, j’en avais entendu parlé de manière positive dans tous les médias que j’avais pu consulter. J’avais aussi eu l’opportunité de le voir en maquette lors d’une exposition à Barcelone. Celle-ci présentait les travaux des architectes qui ont réalisé le bâtiment. Et pour parachever leur travail, ils ont reçu un prix pour sa réalisation.

 


 

Un article vous en dira un peu plus bientôt sur ce sujet. En attendant, je vous propose aujourd’hui de découvrir l’une de mes incursions aussi bien dans le musée que dans l’environnement au sein duquel il a été érigé. Vous connaissez le principe de mes carnets de voyage (cliquez-ici pour en découvrir d’autres) : des images et des textes pour vous inciter à sortir des sentiers battus.

 

Le Musée Soulages

 

En prenant l’initiative de construire un musée dans une région qui cherche à développer son tourisme, on comprend sans difficulté, que les décideurs locaux espèrent obtenir un effet Bilbao. En misant sur une valeur sûre avec Pierre Soulages, l’expérience pourrait porter ses fruits. Il est encore trop tôt pour se féliciter de cette prise de risque. Cependant, je suis le premier à encourager toutes les initiatives de ce genre. Se lancer dans ce type d’entreprise pour valoriser un patrimoine artistique aussi riche et vivant n’est pas une mince affaire. A son ouverture, les responsables du musée espéraient une moyenne de 150 000 visiteurs par an. Les derniers résultats, autant en terme de visites que de recettes, ont démontré que les chiffres ont été portés à la hausse. D’après les premiers bilans, plus de la moitié des visiteurs n’est pas de la région. La ville démontre ainsi que le jeu en valait la chandelle. Elle peut ainsi se tourner vers l’avenir, pour s’affirmer à terme comme un exemple à suivre. Les maires des régions avoisinantes ne sont pas insensibles aux pics de fréquentation touristique. Je connais bien des villes qui nécessiteraient un positionnement équivalent pour être plus crédibles en matière d’offres touristiques.

 
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Le musée est relativement imposant sans pour autant s’imposer dans la ville. Ce n’est pas le genre de délire d’architecte que l’on voit à plusieurs kilomètres pour de mauvaises raisons. Sa conception, simple en apparence, se compose d’un groupe de volumes additionnés les uns aux autres. Des panneaux, travaillés avec une texture qui  vous fera immédiatement penser à de la rouille, apportent une dimension contemporaine à l’ensemble. La rigueur, la régularité des lignes de l’ensemble, ainsi que le traitement des matériaux, ne sont pas sans faire directement référence aux travaux de l’artiste exposés à l’intérieur. Son emplacement à flanc de colline lui donne un aspect de grand musée quand vous arrivez, et l’ensemble des bâtiments reprend une allure plus conventionnelle une fois que vous êtes devant l’entrée.

 

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En vous présentant à l’entrée, vous n’éprouverez aucune difficulté à vous repérer, pas de file d’attente pour ceux qui prennent leur e-billet à l’avance, tout comme les artistes munis de leur carte. Un grand merci à la Maison Des Artistes qui offre un accès sans frais aux artistes professionnels. Inutile d’en dire plus, l’organisation de l’accès au lieu a sa mécanique bien huilée. 1 billet valable pour 3 musées, on croirait lire une publicité de restauration rapide, mais il n’en est rien. Vous verrez au fil du billet que la ville de Rodez développe une offre culturelle qui mérite le temps de trajet. La ville bouge dans tous les sens et les nombreux chantiers démontrent que l’effet muséal tire déjà une offre immobilière vers le haut.

 

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Le style géométrique et linéaire s’accorde parfaitement avec les effets de matières. Une esthétique que l’on connait déjà en architecture mais qui offre toujours une identité graphique puissante quand elle est maitrisée.

 

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Soulages : un artiste, une couleur

 

Pierre Soulages, par sa peinture informelle et moderne, a travaillé le noir dans sa complexité pour le rendre lumineux. « L’outrenoir », néologisme propre à l’artiste, est devenu le fil conducteur d’une vie à la recherche d’un geste spontané allié à la parfaite maitrise d’une seule et unique couleur. Pierre Soulages est l’artiste français vivant le plus coté au monde. Il fallait bien un musée pour comprendre l’engouement et les décennies de recherches de l’auteur, visibles tout au long de la visite. Ces nombreux détracteurs qui crient au scandale pourraient devenir ses premiers fans en se rendant dans ce musée. Tout y est parfaitement mis en scène et passer d’une salle à l’autre est un véritable plaisir pour les yeux avides de découvertes.

 

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Dans ce musée, on ne cesse de passer de la lumière à l’obscurité par le biais d’atmosphères variées et travaillées en fonction des œuvres exposées.

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Une salle est dédiée à l’une de ses réalisations les plus connues, les vitraux de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques. Grâce à une donation de l’artiste, le musée présente les cartons préparatoires aux vitraux qu’il a conçus pour cette église, connue pour être l’un des chefs-d’œuvre de l’art roman.

 
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Des échantillons de verre sont visibles, afin de montrer les différentes étapes de recherches effectuées. Les souhaits du peintre en matière de rendu ont nécessité plus d’un essai pour obtenir un aspect de surface spécifique pour les vitraux.

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Si vous faites partie des premiers visiteurs, vous aurez l’impression que le musée vous appartient. Cette sensation disparaitra rapidement avec les heures et les groupes qui se succèderont. Mais parfois, quelques secondes suffisent à comprendre pourquoi le peintre peignait à plat sans chevalet.

 
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Le travail pictural de Soulages s’évertue à faire émerger des variations lumineuses en jouant des effets de matière de la peinture. En l’appliquant via différents pinceaux, tout en effectuant une succession de gestes différents, il obtient alors des tableaux, certes monochromes, mais qui changent de teintes et captent différemment la lumière en fonction du point de vue.

 
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Les salles proposent une variété d’œuvres suffisante pour se forger une opinion sur l’auteur.

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Le positionnement des œuvres autorise des moments de contemplation,

où la méditation et la réflexion prennent le pas sur le reste.

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Une partie du musée baigne dans une forme de noirceur plus importante, et présente sur de nombreux panneaux les travaux à « l’eau forte » du peintre. Ce procédé technique nécessite de graver sur des plaques métalliques à l’aide d’outils et de produits chimiques. Vous pouvez cliquez sur ce lien pour comprendre en détails le procédé.

 
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Voici à quoi ressemble la plaque, une fois que l’artiste l’a travaillé.

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Et voici à quoi ressemble le tirage qui en découle.

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Certaines plaques sont exposées comme des vestiges qui prennent l’aspect d’anciens « artefacts » asiatiques.

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Le musée n’est pas réservé au seul peintre, une salle permet d’exposer un auteur « invité » lors d’expositions temporaires. Malheureusement pour moi, le jour de ma visite, l’une des œuvres fut abimée contraignant les organisateurs à fermer la pièce. La prochaine exposition sera consacrée à Picasso. Nul doute que le public sera au rendez-vous, mais pour vous donner l’eau à la bouche… une petite vidéo s’impose.

 


Exposition Picasso au musée Soulages

 

Je conclurai sur ce musée en indiquant un point assez intéressant. Bien qu’accessible depuis peu de temps, les lieux s’ouvrent au public sous différentes formes. Par exemple, les visiteurs ont pu découvrir des prestations plus originales par le biais de la danse. En effet la Compagnie La Lloba a proposé une visite plus chorégraphique en effectuant une représentation sur place. Sur un tout autre plan, un partenariat autour du projet égalité des chances (cliquez-ici pour en savoir plus) va permettre à 80 lycéens et collégiens de visiter le musée et s’exprimer sur le sujet. D’autres projets multiples et variés s’organisent, il ne reste qu’à s’y intéresser pour en profiter.

 

Le musée Fenaille

 

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Le Musée Fenaille porte le nom du mécène Maurice Fenaille qui offrit à la ville le bâtiment qui accueille la collection. Connu pour être l’un des plus grands mécènes et collectionneurs de France, on s’étonnera d’apprendre l’influence d’une personnalité locale sur l’ensemble du territoire. Une nouvelle preuve de l’importance du mécénat dans l’histoire des arts. Quand on apprend les actions de soutien de l’homme envers un sculpteur comme Rodin, on évaluera aisément son rôle et son influence dans le monde des arts.

Pour revenir au musée, on peut y trouver différents types de pièces, comme ici avec des pierres sculptées. Incroyables legs d’un âge où les écrits n’obéissaient pas aux mêmes codes qu’aujourd’hui. Les pierres ont leur logique de taille. Un panneau explicatif nous guide dans la compréhension de l’organisation des symboles gravés. Si l’archéologie vous intéresse, il y a des chances pour que vous soyez fascinés par ces roches.

 

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Cet inestimable héritage que l’on situe entre 3500 et 2000 ans av. J.-C. sont en fait des statues menhirs. On peut discerner des personnages sculptés sur la pierre avec des détails comme des ceintures ou des jambes. Le musée peut se targuer de posséder la plus grande collection de France.

 
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Au musée Fenaille, différentes époques et styles se côtoient sans jamais empiéter l’un sur l’autre. Les collections se répartissent par niveau et par salle, vous invitant à voyager à travers le temps et les âges.

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Une vue depuis l’intérieur du musée

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L’exposition Henry de Groux, « Le Front de l’étrange »

 

Plus on en apprend sur les différentes guerres et plus on s’aperçoit qu’il y aura toujours de nouvelles découvertes, année après année. Dans une exposition comme celle-ci, nous sommes confrontés à un regard de plus sur les atrocités de la première guerre mondiale. Ce point de vue n’est pas n’importe lequel, puisque nous entrons directement dans l’esprit d’un artiste. Henry de Groux expose sa sensibilité d’artiste engagé au combat, en livrant un poignant récit graphique.

 
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En mettant en évidence un fragment de l’histoire à l’aide d’une documentation riche en esquisses, en dessins et en peintures, on comprend facilement que nous ne sommes jamais à l’abri de découvertes et d’enrichissements d’une histoire aux multiples facettes. Combien de documents de la sorte pourraient apporter des éclairages différents, mais complémentaires sur la vie durant la guerre ? Nous avons des photos, des vidéos, des textes, des correspondances. Avec cette présentation, nous plongeons dans une guerre illustrée.

 
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Observer une réalité dessinée avec autant de talent peut perturber le spectateur, tant elle est esthétiquement « appréciable » à voir. C’est le plus déroutant, en général, avec des dessins représentant la guerre. On peut apprécier un talent et en oublier que, derrière l’habileté et la touche graphique, il y a la mort, la violence et la désolation. Ce ne sont pas des recherches pour une prochaine bande dessinée que l’on voit, mais des hommes aujourd’hui disparus. Figés dans le temps par le biais de tracés successifs, croqués avec leurs masques et combinaisons, parfois en pause et d’autres fois dans le feu de l’action.

 
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Les quelques objets qui étaient exposés rappellent bien que nous sommes dans le témoignage et non pas dans la fiction. L’arme et le masque à gaz suffisent, à eux seuls, à jouer le rôle de témoins et de passeurs de mémoire.

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Cette impressionnante et terrifiante peinture illuminait l’une des pièces de l’exposition comme un sarcophage dans une salle funéraire. Vous vous retrouvez devant une œuvre qui n’est pas là pour plaire à un public, à des mécènes ou encore à des critiques. Vous êtes devant une troublante manifestation d’un sentiment personnel. L’image est assez puissante pour vous amener là où l’auteur le souhaite : au sein de ténèbres qui ne baignent pas dans l’obscurité comme les tableaux esthétisant l’enfer, grâce au clair-obscur. Tous ces corps amassés, accumulés, empilés les uns sur les autres qui forment un horizon au sein duquel ils deviennent un paysage est assez effrayant. La peinture en relief vient relever cette gamme chromatique qui, en elle-même, suffisait à mettre mal à l’aise n’importe qui.

 
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Imaginez-vous seul devant l’immensité de cette toile. Comprenant alors l’impact d’une vision traumatisante qui s’exprime avec plus d’intensité que n’importe quel autre type de représentation. L’œuvre, réalisée vers 1900, n’est pas forcément une peinture d’après guerre. Rien n’était là pour le préciser, malgré tout on ne peut s’empêcher d’y penser. Dans le cas où la peinture fut réalisée avant la première guerre mondiale, elle ne peut avoir qu’une dimension prémonitoire pour un artiste qui allait se retrouver au cœur de l’une de ses visions infernales. Si elle fut réalisée après, elle ne fait que transmettre l’effet de la guerre sur l’esprit du peintre. Puisant dans son talent pour nous livrer un souvenir dans toutes ses dimensions. On ne voit pas ici une scène de guerre type, on ressent cependant physiquement un décor assez évocateur pour illustrer le théâtre d’une scène dantesque.

 
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Il faut se rapprocher du tableau pour en voir des détails et des textures singulières.

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Pour conclure sur cette exposition voici une citation de l’artiste :

 

«La guerre ? Serait-il bien nouveau pour moi de parler de ses fastes ? Moi qui, bien avant 1914 et les nouvelles « années terribles », dans le commencement de ma carrière, n’ai jamais peint, évoqué et préfiguré qu’elle seule – en des œuvres que d’aucuns aujourd’hui veulent croire prophétiques – en toutes les manifestations et tous les paroxysmes de son immuable entité ?»
Henry de Groux

 

Une ville au patrimoine insoupçonnable

 

Le patrimoine architectural est assez varié et plaisant pour vous pousser à déambuler d’une rue à l’autre. Si la cathédrale est inévitable dans le paysage du centre ville, les rues adjacentes vous apportent aussi leur lot de surprises. Que ce soit dans des cours intérieures où des vestiges du passé dépassent du fronton des portes, aux lieux plus emblématiques, il y a beaucoup de bâtiments qui se laissent admirer pour leur incontestable qualité architecturale.

 
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A l’intérieur de l’édifice, l’impressionnant orgue ne laisse aucune possibilité d’indifférence. Le travail fin et détaillé des multiples éléments qui s’organisent tout autour nécessite un temps de pause pour en apprécier toutes les subtilités. Dans un cas comme celui-ci, le zoom n’est pas une option négligeable. Il servira au contraire à vous apercevoir de toute la beauté de cette pièce à des hauteurs inaccessibles à l’œil humain.

 
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Les rues qui débouchent directement sur la cathédrale possèdent aussi des surprises et des éléments décoratifs qui intéresseront les passionnés d’architecture comme les plus curieux.

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Au bout de la rue une porte…

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et à l’intérieur, le patrimoine trône fièrement face à vous.

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La ville a donc su conserver un abondant patrimoine, en prenant soin de l’entretenir pour le plus grand plaisir de nos yeux. Si, pour vous, l’architecture ne se limite pas à une porte et des fenêtres sur un volume, il est clair que vous serez ravis de pouvoir découvrir ces bâtiments d’un autre temps.

 

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Certains immeubles sont plus cossus que d’autres et représentent fièrement

une époque où l’opulence se remarquait depuis les rues.

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De belles façades plus récentes, comme celle-ci, sont tout autant appréciables que les plus anciennes.

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En m’éloignant un peu du trajet classique, je me suis retrouvé face à un autre édifice religieux plus discret que la cathédrale. Au moment de mon entrée, une lumière est venue m’offrir une magnifique opportunité pour saisir l’image d’un dôme peint.

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Tout est bon à prendre pour source d’inspiration quand on sait comment l’utiliser par la suite. La ville regorge d’opportunités et de détails inspirants. Alors pourquoi donc se limiter aux bâtiments ?

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conclusion

 

Rodez est définitivement une ville à visiter si vous n’avez jamais eu la chance de vous y rendre. En une journée, vous aurez largement de quoi faire l’ensemble des musées et d’aller à la rencontre d’une ville historique. Les plus chanceux tenteront le week-end pour ne rater aucun recoin et aucune visite culinaire. Le restaurant couplé au musée était malheureusement fermé lors de mon passage, sinon j’aurais bien évidemment passé du temps attablé pour vous en fournir un savoureux témoignage.

 

Bonus

 

Souvenez-vous de l’article de Carla Bayle, à la fin de celui-ci je vous offrais en bonus un rond point croisé en chemin. Alors voici celui croisé sur la route de Rodez, au niveau de Baraqueville. Aérien, simple, élancé comme des ailes dans une matière lumineuse et visiblement en pierre. Si vous prenez l’ensemble de son esthétique et que vous mettez cette sculpture à l’envers vous obtenez… un vaisseau spatial. Alors, ne tardez plus… et envolez-vous en Aveyron 😉

 

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