Destructions et vols d’œuvres d’art : des fléaux inévitables ?


C’est un constat qui paraitra alarmiste aux yeux de certains. Et pourtant, c’est une réalité que je constate au quotidien. Les destructions et disparitions d’œuvres d’art se multiplient de différentes manières, au sein de la capitale et ailleurs sur le territoire. Vols, saccages, démolitions ou simples étourderies, tout est possible dans la vie d’une œuvre. A partir du moment où celle-ci est exposée, elle est par la même occasion à la merci de toute personne mal intentionnée. Et par conséquent, sa durée de vie s’en retrouve d’autant plus réduite.

 

Il y a plusieurs raisons à la destruction d’une œuvre. Qu’elles soient historiques, ou tout simplement liées aux changements de propriétaires, elles peuvent être simplement déplacées aussi jusqu’à leur disparition totale. Même si elles sont scellées au sol, les œuvres d’art n’ont pas la garantie de vieillir en lieu et place de leur présentation. Partant de ce fait, j’avais envie d’aborder ce sujet ici. Étant donné que je vous parle d’art sous toutes ses formes, il me paraissait logique de vous exposer comment certaines d’entre elles finissent leur vie. C’est pourquoi j’ai pris soin de vous classer les différents types de disparitions, afin que vous puissiez aussi prendre la mesure des choses. Pour ne pas écrire l’équivalent d’un livre, je me suis limité au territoire français.

 

Les destructions historiques

 

square-jacques-antoineSocle du « Monument à Raspail » source image : Wikipédia

 

Les guerres ont laissé des traces indélébiles dans les mémoires, les familles ainsi que dans notre géographie. Cependant, il est possible de voir des traces plus subtiles de ces disparitions : les socles de pierre. Ils sont devenus les empreintes d’une sculpture disparue. Offerte comme un tribu pour partir directement à la fonte. Pour rappel, durant la seconde guerre mondiale, la décision fut prise de déboulonner une partie des monuments. Depuis, la majorité de celles-ci n’ont malheureusement pas été remplacées.

« Nous, Maréchal de France, Chef de l’État Français, le conseil des ministres entendu, décrétons : Article 1er. Il sera procédé à l’enlèvement des statues et monuments en alliage cuivreux sis dans les lieux publics et dans les lieux administratifs, qui ne présentent pas un intérêt artistique ou historique. »

Après lecture de cet article et de la remise en contexte de ses disparitions, on comprend pourquoi il y a autant d’espaces vides dans les rues de la capitale. Bien qu’il date des années quarante, je pense qu’il est important d’exposer ce fait avant d’aller plus loin. Ainsi, vous serez plus à même de comprendre que les multiples espaces vides d’une ville ne sont pas forcément les résultats d’un vol récent. Bien que j’ai commencé à partir de la seconde guerre mondiale, il est possible de remonter jusqu’au XVIIIe siècle. Une liste précise des œuvres disparues est disponible sur ce lien. Un simple coup d’œil vous donnera la mesure du nombre de pièces détruites. Pour la ville de Paris, on en compte environ une centaine.

 

Le vol et sa logique mathématique

 

Le trafic d’œuvres d’art volées arrive en troisième position au rang des commerces illicites. Ce qui le place à l’échelle internationale juste après le trafic d’armes et de stupéfiants. La récente découverte de deux Van Gogh dans le bureau d’un grand ponte de la mafia confirmera cette information. Le vol est de loin la première cause d’une disparition d’œuvre d’art. Nul besoin d’être fin enquêteur pour en comprendre les raisons. Quant à la France, elle jouit d’un patrimoine d’exception. Il est donc naturel qu’elle figure parmi les destinations de choix pour les voleurs. Cependant, on peut distinguer plusieurs types de vols.

 

Les églises abandonnées, une manne sans fin

 

Il y a le traditionnel vol d’objets religieux. Les villages de province y sont malheureusement accoutumés, et pour cause. On ne compte plus le nombre d’églises laissées à l’abandon. Il en découle une masse impressionnante d’objets laissés aux quatre vents en pleine campagne. Sans compter les autres objets installés sur les façades, ou encore dans les cimetières sans système de sécurité.

 

FB_IMG_1530039441000source image :  groupe facebook sur l’Urbex

 

Sur des groupes spécialisés en « urbex », on aperçoit parfois des photos d’églises contenant des sculptures anciennes de plusieurs siècles. Les vols de ce genre sont si nombreux, qu’il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour obtenir un objet de valeur. Parfois même, leur prix est si dérisoire que l’on comprend aisément qu’ils ont été volés par lot. Jetez un œil sur des sites de ventes en ligne ou dans des dépôts de ventes, vous ne serez pas déçus.

 

Les réserves de l’Etat, des disparitions sans traces

 

Le vol ne se limite pas aux petits bandits de grand chemin. Il y a aussi dans les plus hautes fonctions de l’Etat des hommes politiques qui n’hésitent pas à partir avec un petit souvenir.  Bien que des toiles et du mobilier soient classés, protégés et référencés, ils se retrouvent eux aussi au sein de ventes aux enchères. Le dernier exemple en date n’a pas fait grande presse, on comprend bien pourquoi.

Hugues Malecki, ancien sous préfet de Brioude, est impliqué dans une affaire de vol de peinture. En effet, ce dernier a fait réaliser un faux afin de substituer et revendre l’original. Le tout de manière involontaire, bien entendu… Aujourd’hui, le tableau est hors de portée, passé entre temps dans une vente aux enchères, le rendant irrécupérable. Cette histoire peut en rappeler une autre, consultable ici. Impliquant cette fois-ci un diplomate et une commode Louis XV… Pour en savoir plus sur le sujet, cette petite vidéo vous donnera un aperçu du problème.

 

 

Ne croyez pas que cette pratique est anecdotique. Le dernier recensement fait état de 23 000 œuvres d’art « égarées »… Toutes les précisions sont disponibles dans un article détaillé avec des infographies. Cliquez-ici pour y avoir accès.

 

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Les sculptures sont aussi des matériaux « de premier choix »

 

la-francilienne-sculpture-voléesource image : compte flickr

 

Un cas de figure assez exceptionnel va illustrer mon propos. La francilienne est une sculpture qui a disparue en 2011. Elle faisait partie d’une série de trois sculptures. A ce jour, elles ont toutes les trois disparu, bien que des informations contradictoires ne permettent pas d’affirmer que la troisième soit volée ou déplacée. Aujourd’hui il ne reste que les pieds de la première. Découpées sommairement comme de nombreuses autres sculptures en bronze.

Cette pratique est très répandue mais peu médiatisée. Pourtant, le bronze attire les convoitises pour une raison simple. Année après année la valeur du bronze augmente. Cela transforme les œuvres isolées en potentielles ressources, pour ceux qui n’auront aucun scrupule à les découper. D’autres exemples de découpages sont visibles dans les parcs jusqu’aux cimetières… Il suffit de suivre un fil d’actualité ciblé pour s’en rendre compte.

 

Les disparitions inexpliquées

 

Faute d’informations, certaines pièces disparaissent sans laisser de traces. Et il devient impossible de reconstituer le fil d’une histoire. Déplacement, vol, destruction ou autre ? Peu importe la raison, il existe un grand nombre d’œuvres dont on ne sait ce qu’elles sont devenues. N’oublions pas aussi que certains voleurs, pour éviter d’être compromis, brulent ou jettent leur stock…  Parfois, la solution arrive des années après. Comme, par exemple, ces nombreuses découvertes qui permettent de découvrir des stocks d’œuvres volées. Le « cas atypique » de ce Kleptomane qui a dérobé plus de 500 pièces, devrait interpeller sur un point. Quels sont les moyens humains et matériels mis à disposition des forces de l’ordre, pour travailler sur des cas de vols d’œuvres d’art ? Pour lire l’article concernant cette affaire, cliquez-ici.

 

La destruction pure et simple

 
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Parfois, certaines disparitions sont résolues des décennies plus tard, à la manière d’un dossier d’affaire non classée. Le premier cas qui me vient à l’esprit est celui du Taureau de Robert Rigot. Le sculpteur avait réalisé une sculpture monumentale (3 mètres de haut pour 2,6 mètres de long) dont il ne reste rien d’autre que quelques photos. Si vous souhaitez savoir comment elle a disparu, cet extrait est le plus parlant :

« En milieu de matinée, alors qu’on était en sport ou en travaux pratiques, on est venu nous chercher, il fallait qu’on le démolisse. Avec deux ou trois masses, à tour de rôle, on l’a détruit. Ca a pris du temps. Ensuite, on a porté les gravats au fond de la propriété du lycée. »
 

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Pour en savoir plus et comprendre les tenants et aboutissants de cette histoire, je vous conseille de lire l’article en suivant ce lien.
 

Certaines rénovations ne s’embêtent pas avec les détails. Une œuvre unique sur une façade à rénover ? Allez hop, à la décharge ! Qui pourrait le remarquer ? Qui pourrait s’en émouvoir ?  Avec la gentrification et la rénovation constante des quartiers, les œuvres disparaissent en silence. Il n’y a qu’à voir comment les locaux professionnels parisiens masquent de véritables trésors derrière des panneaux isolants. Quand ils ne sont pas tout simplement arrachés, revendus ou jetés sans états d’âme.

 

« Colonne Chromointerférente »

 

Parfois, la question de la sécurité des usagers est mise en opposition face à une œuvre. Et c’est l’histoire de cette tour de Carlos Cruz-Diez  qui, faute d’entretien, a terminé sa vie à la déchetterie. Si l’erreur a été reconnue, on peut surtout y voir une perte de 200 000 euros qu’une région aurait pu s’éviter. Le point positif à cette mésaventure est que Le conseil général de la Vendée a décidé d’effectuer l’inventaire de son patrimoine artistique. (vous pouvez lire l’article en relation en cliquant ici) En lançant cette opération, l’objectif est d’éviter de nouvelles destructions. Et surtout de prendre la mesure du patrimoine artistique présent sur le territoire. Une initiative que l’on souhaiterait voir plus souvent à travers le pays.

 


 

Il arrive aussi que certaines réalisations soient démolies parce qu’elles ne respectent pas un cadre légal. Les habitués des squats en savent quelque chose, les street artistes aussi. Cependant, ici c’est un cas assez rare puisqu’il implique une star du cinéma, à savoir Jean Marais. Pour en savoir plus, suivez le lien en cliquant ici.

 

 destruction-oeuvre-d-artsource image : article La Dépêche

 

Dans cet autre cas particulier, c’est le propriétaire d’un bâtiment qui a lui-même planifié la démolition d’une installation. Las de trouver un terrain d’entente avec l’artiste. Et se refusant à payer des frais exorbitants, la démolition a été choisie comme moyen le plus économique. D’après cet article, les frais pour les travaux étaient estimés à 150 000 euros, alors que la pièce avait couté 100 000 euros. Ne pouvant être déplacée sans lourdes contraintes, elle a dû céder sous le joug des marteaux piqueurs. Quand bien même vous n’étiez pas « emballé » par cette réalisation artistique, il est intéressant de voir que c’est un cas de figure que l’on peut rencontrer aujourd’hui. Pour plus de détails cliquez ici.

 

Les déplacements de toutes natures

 

Certains déplacements apparaissent en premier lieu comme des disparitions. Cependant, renseignements pris, ce sont parfois des déménagements, des rénovations ou de véritables re-créations d’œuvres qui sont effectués. C’est ainsi que j’ai pu observer un bon nombre de sculptures disparaître et réapparaître ailleurs. Malgré tout, il me semble que parfois les déplacements fréquents d’une œuvre les amènent à soit la fragiliser, soit la mettre hors de vue du public. Dans ce cas, la destination finale n’est jamais vraiment précisée.

 

La rénovation de quartier

 

La-defenseL’ancien rond point du quartier de la Défense avec, en son centre, la sculpture éponyme. Source image : article web

 

Avec le temps, les quartiers évoluent et les besoins architecturaux nécessitent toujours des ajustements. Vivant à proximité du quartier de la Défense, le spectacle est permanent. Les buildings s’érigent en une année. Révèlent des catacombes oubliées… (à force de creuser) et changent des typologies de circulation. Une sculpture, érigée en 1883, témoigne de l’évolution de ce quartier tant par son emplacement que par ses mouvements.

« La Défense » qui a donné son nom au quartier est une œuvre monumentale qui bouge avec le temps. Quand j’ai signalé son déplacement, personne ne semblait me croire autour de moi. Et pourtant, la sculpture a bel et bien bougé. Ce qui est d’autant plus impressionnant c’est qu’il en reste une trace, comme une empreinte. Nul doute qu’un artiste d’art contemporain viendra y déposer une étiquette pour signer cette « non » œuvre. On tient un concept où l’absence est une substance qui nous démontre ici que rien n’est immuable.

 

la-defense-sculpturesource image : Défense-92

 

Plus sérieusement, les mouvements sont fréquents aujourd’hui encore. Il me semble bien avoir remarqué d’autres translations dans le secteur. Il faut dire que plus vous avez de grues et plus vous avez de chances de voir des œuvres circuler. Une chance pour nous, la sculpture n’est pas partie bien loin. Un simple glissement de quelques mètres pour sortir du trou qui est né autour d’elle. Cet article (cliquez-ici) va vous éclairer sur son parcours.

 

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Si certaines personnes célèbrent la canopée de Châtelet les halles, beaucoup ont oublié les sculptures qui jalonnaient cette zone autrefois. Pour ma part, je n’en ai oublié aucune, d’où mon interrogation : où sont donc passées les sculptures qui étaient présentes dans le quartier des halles ? Pour le savoir, il faut prendre le temps de lire les nombreux articles sur la rénovation du quartier. C’est ainsi que l’on apprend comment « Pyegemalion » de strong>Julio Silva a été déplacé. La sculpture avait pourtant résisté depuis 1979 aux différentes rénovations. Pyegemalion « a été emballée dans des caisses » voilà ce que l’on peut lire sur un article dédié à la rénovation des halles. Transférée et remise à la Direction des affaires culturelles de la ville de Paris, la sculpture a quitté les lieux sans bruit.

 

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D’autres sculptures, comme Les Touristes, ont eu un parcours assez original. Exposées à Châtelet les halles pendant des années, elles se sont envolées pour 25 ans au Canada… Pour en savoir plus sur la cérémonie et l’événement cliquez ici.

 

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On pourrai se réjouir d’apprendre que ces pièces n’aient pas disparu. Cependant, elles n’ont pas toutes connu le même sort. Le « cylindre à totos » de Jofo a, par exemple, été complètement démantelé. Les plaques qui le composaient ont été remises à l’artiste. Cette œuvre n’évoquera peut-être aucun émoi chez vous. Mais pour moi, elle était devenue l’un des piliers de Châtelet. Une reconstitution ailleurs dans le même quartier n’aurait perturbé personne. Pourtant, comme vous le savez bien, les temps changent et les goûts évoluent. Les rares collectionneurs qui ont pu s’offrir les plaques lors d’une dernière exposition vente ont, quant à eux, réussi à s’offrir un fragment de passé.

 

12006443_943795339015118_4683042024454520869_osource image : page facebook de l’artiste

 

Une vidéo pour bien comprendre le sujet

 

 

Enfin, avec ce dernier exemple, il est intéressant de voir que c’est l’artiste lui-même qui est intervenu. Alors que nous nous étions émus de voir que la fresque des halles (réalisée en 70) était partie à la poubelle, je viens d’apprendre qu’elle a été totalement recréée en lieu et place de l’ancienne version. Ce dénouement heureux est assez rare pour être souligné ici. D’autant plus que la réalisation a été effectuée par l’artiste Fabio Rieti et sa fille. On peut reprocher que la fresque ne soit pas identique. Cependant, je préfère voir le verre à moitié plein dans ce cas de figure. Pour en savoir plus cliquez ici.

 

Voici l’ancienne version

fresque-chatelet-les-halles-1source image : Le Parisien

Une image de la nouvelle.

fresque-chatelet-les-halles-2source image : Le Parisien

 

Le changement de propriétaire

 

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Il arrive que des réalisations soient totalement intégrées à un édifice. Cela peut aller de la simple fresque à la plus complexe des sculptures. Pour ce qui est de l’œuvre suivante, on peut naturellement parler d’installation. En effet, l’œuvre de Vasarely était étendue sur l’intégralité de la façade du bâtiment de RTL. Le changement de propriétaire s’est accompagné d’une évolution architecturale. C’est ainsi que toute la façade a été démontée pour se diriger vers la Fondation Vasarely. Le point positif c’est qu’elle n’a pas fini à la benne. Ce qui est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit.

 

 

Conclusion

 

On ne pourra empêcher les multiples destructions du patrimoine français, car celui-ci est trop étendu. Des sous-sols parisiens aux édifices oubliés de province, il y a trop d’œuvres d’art en jeu. Pour le moment, ceux qui exploitent au mieux le patrimoine via cette réalité sont malheureusement ceux qui le dérobent. C’est triste à lire, mais c’est un fait. On ne connait pas précisément le nombre d’œuvres d’arts volées. En prenant en compte toutes ses formes de représentations, on estime ce commerce entre 2 et 6 milliards de dollars par an, approximativement. Cependant, il parait illusoire de croire que celui-ci sera décroissant. Et cela pour une raison simple, on ne peut tout protéger.

Avec les récents succès du street art, il suffit de voir comment les voleurs s’y prennent pour dérober des fresques. Les plus audacieux se déguisent en agents municipaux pour les détacher. D’autres en viennent à découper des pans de murs pour revendre aux enchères des pochoirs… Je suis encore étonné de voir des Banksy dans Paris. Tout ceci n’est surement qu’une question de temps.

Il est impossible de mettre une caméra et un antivol sur tout ce qui a de la valeur. Si les appétits s’aiguisent à la vue de pièces mises en lumière, c’est aussi parce que leur matériau subit également des hausses de prix. Tout ce qui est composé de matières précieuses ou semi précieuses est une cible potentielle. Lutter contre cette criminalité sans se donner des moyens d’exception est un combat totalement déséquilibré. Il est fort à parier que l’un des plus grands enjeux à venir dans le secteur concernera la sécurisation des biens. D’ici là, appréciez les statues et autres merveilles des lieux publics. Rien ne perdure et il serait dommage de passer à coté de trésors avant qu’ils ne viennent à disparaître.

 

Pour aller plus loin sur le sujet  :

 

Un article Wikipédia qui concentre la grande majorité des sculptures disparues. Cliquez-ici

Les articles sur les derniers vols d’œuvres d’art :

Quatre œuvres d’art ont disparu de l’Assemblée nationale. Cliquez-ici

Ces œuvres d’art qui disparaissent des administrations françaises. Cliquez-ici

Avignon : plus de 500 œuvres d’art volées retrouvées par la police. Cliquez-ici

La Francilienne 3 œuvres d’art volées la première à Evry (4M, 4 tonnes) Cliquez-ici,  la dernière cliquez-ici

La réaction de Carlos Cruz après avoir appris que sa sculpture était partie à la déchetterie. Cliquez-ici

La destruction du Cylindre de Jofo. Cliquez-ici

Destruction d’une fontaine du sculpteur Jacques Tissinier. Cliquez-ici

Des destructions gratuites se perpétuent comme à Carcassonne Cliquez-ici

Les faux agents municipaux interpellés. Cliquez-ici

Une étourderie comme on les aime à 140 000 euros… Cliquez-ici

Un pochoir de Banksy découpé du mur et revendu aux enchères pour 1,1 million de dollars… Cliquez ici
 
 

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